Auteur : Louise Dickens | 17 septembre 2017
J'ai toujours été intéressé par la photographie ; presque tout le monde l'est.
Nous avons tous entendu l'expression "une image vaut mille mots" - et c'est vrai. Une seule photo nous permet de voyager dans le temps et de découvrir le monde, d'une manière que les mots ne peuvent pas vraiment comprendre.
Tout le monde veut être capable de prendre des photos étonnantes. Vous savez celles que je veux dire, celles du National Geographic et autres.
Avant, j'étais un photographe qui utilisait un appareil photo numérique standard et/ou un iPhone. J'ai toujours voulu en savoir plus, mais je n'ai jamais trouvé le bon moment ni la bonne occasion. Alors quand l'occasion s'est présentée de suivre un cours d'initiation à la photographie de six semaines, je l'ai saisie à deux mains.
Mon manager m'a prêté un finepix S200EXR pour le parcours qui, bien qu'étant un appareil photo de pont, a toutes les capacités d'un DSLR d'entrée de gamme. N'ayant utilisé auparavant que des appareils photo compacts et mon iPhone pour toutes mes photos, je me suis sentie étrangère dans mes mains avec tant de boutons et de roues - est-ce que j'apprendrais vraiment à comprendre comment les utiliser tous ?
Bien que je me sois sentie un peu découragée, je n'ai pas pu m'empêcher de me sentir aussi excitée. J'allais enfin apprendre à prendre de "vraies" photos, et l'idée d'avoir mon propre studio et d'être présenté dans des galeries me trottait dans la tête (ha !).
Alors, je suis là, avec mon appareil photo extraterrestre et mon carnet, assis dans une pièce avec 12 autres personnes, attendant d'apprendre à devenir un photographe professionnel.
Bien qu'on entende tous les mots à la mode en matière de photographie : ouverture, vitesse d'obturation, exposition, etc. je n'avais pas la moindre idée de ce qu'ils signifiaient. Je n'avais pas la moindre idée de ce qu'ils signifiaient. Alors, quand le professeur s'est lancé dans une discussion sur l'importance de l'ouverture, j'ai dû lever la main :
"Erm...c'est quoi une ouverture ?"
Je me sentais un peu bête, mais je savais que je devais tirer le meilleur parti de mes leçons (et de l'argent !) en apprenant le plus possible - y compris les bases. Alors que je posais la question, un de mes collègues a poussé un soupir de soulagement : "Je suis si content que vous ayez demandé, car je n'en ai aucune idée non plus !
Pour ceux d'entre vous qui, comme moi, ne le savent peut-être pas, l'ouverture n'est qu'une façon fantaisiste de dire "le trou dans l'objectif".
Après trois séances en classe, où nous avons appris à mieux connaître l'ouverture, l'obturateur et divers autres éléments, nous sommes finalement allés sur la berge locale pour cinq heures de pratique. C'est là que j'ai commencé à me sentir comme un "vrai" photographe - l'appareil photo n'était plus bloqué en mode automatique et j'ai commencé à le contrôler en utilisant soit le mode priorité ouverture, soit le mode priorité obturateur. Manipuler les réglages et faire des ajustements manuels pour capturer l'image que je voulais me sentait vraiment bien.
Mais je n'étais pas parfait. J'ai trouvé ma faiblesse et ma némésis : l'eau. Plus précisément, l'eau dans la lumière vive. Mon appareil photo ne l'avait pas. J'ai eu beaucoup d'images surexposées et floues, et je me sentais très frustré.
Heureusement, ce n'est pas seulement moi qui en suis responsable. Les professeurs ont admis qu'il était difficile de travailler avec l'éclairage, et que parfois c'est comme ça. Malheureusement, nous ne pouvons pas contrôler le temps, et c'est pourquoi de nombreux photographes préfèrent les matins, les soirées et les jours couverts.
Après cela, il est retourné en classe pour revoir ce qui a marché (et ce qui n'a pas marché !), et pour approfondir la composition. J'ai trouvé très utile de regarder les photos que j'avais prises et de les faire critiquer par mes professeurs et mes camarades de cours. Ce n'était pas une expérience négative, mais positive. Le fait de voir mes photos à travers leurs yeux m'a donné un certain nombre de conseils pour m'améliorer, et j'ai apprécié leur point de vue.
Je me sentais prêt pour notre prochaine excursion, où je savais que je serais capable de prendre des photos décentes des bâtiments historiques et des parcs pittoresques.
Mais nos professeurs nous ont fait une surprise : nous avons dû tourner UNIQUEMENT en mode manuel ! Cela semblait extrêmement intimidant au début, mais comme ils me l'ont expliqué, cela avait un sens théorique. Je pouvais déjà tirer en mode d'ouverture et en mode de priorité à l'obturateur - il me suffisait de combiner ces connaissances pour tirer en mode manuel.
Tirer en manuel m'a ralenti. Une fois que j'ai su ce que je voulais filmer, j'ai dû m'arrêter et réfléchir à la façon dont j'allais faire en sorte que l'appareil fasse ce que je voulais. J'ai fini par prendre plusieurs photos de la même composition, en changeant à chaque fois légèrement l'ouverture et la vitesse d'obturation jusqu'à ce que je trouve les réglages que je voulais.
C'était fatigant, mais c'était une bonne pratique. Avec le temps, les prises de vue de cette manière me permettront de mieux connaître la façon dont mon appareil photo "voit" la lumière et m'aideront à apprendre quels sont les réglages les plus efficaces dans différentes situations.
Après une dernière session sur le post-traitement dans Adobe Lightroom, mon cours de débutant était terminé. Maintenant, c'est à moi de me souvenir de ce que j'ai appris et de continuer à pratiquer ma photographie par moi-même ; une perspective un peu terrifiante !
Est-ce que je recommande un cours de photographie ? Certainement. Cela a fait une énorme différence dans les photos que je prends maintenant, même sur mon iPhone. Je ne compte pas en faire une carrière (malgré mon enthousiasme précédent !), mais au moins je sais maintenant que je pourrai prendre des photos de vacances créatives, que je serai fier d'imprimer et d'exposer chez moi.